Emmanuel Bisson est un auteur écrivain reconnu par la critique et ses lecteurs pour des ouvrages traitant de ses réflexions sur l’intériorité. Ancien élève de M. Marailhac, il est intervenu auprès des élèves de 3°B et 3°D afin de partager son expérience de création littéraire.
… Mais laissons Maxence, élève de 3°D, nous rapporter ses impressions sur cette intervention, dans sa classe.
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Vendredi 21 novembre, Emmanuel Bisson, auteur et écrivain, est venu à notre rencontre. Après s’être présenté, il a débuté son propos en nous demandant : « Pour vous, qu’est-ce que la créativité ?’
Qu’est-ce que la créativité ?…
Emmanuel Bisson nous interpelle en remettant en cause nos doutes sur notre capacité à pouvoir créer. En effet, créer, est-ce juste le fait de transmettre ses idées, ses réflexions ? Est-ce quelque chose de plus… personnel ? Pouvons-nous créer ? Que pourrions-nous créer ? Voici comment Emmanuel Bisson a démarré son intervention, dans ma classe. Tout d’abord, Emmanuel Bisson, en tant qu’écrivain, nous a expliqué que quelqu’un ne pouvait pas écrire, spontanément, sur le moment, au talent, et sur commande, platement… On doit toujours commencer par trouver le mot juste qui pose un enjeu. Une fois ce mot bien choisi, il faut en déduire la bonne phrase, puis ainsi de suite pour en arriver au livre. De ce fait, il nous a appris qu’il fallait commencer petit.
Il nous a expliqué que la créativité pourrait se résumer, finalement, en dix piliers.
Le calme/concentration. Le temps. L’intériorité. Voici les 3 premiers piliers présentés.
Ce à quoi, Il a ajouté l’imagination ; pilier 4, celle-ci doit être personnelle. Un contre-exemple concret ? Les jeux vidéo. Finalement, ces jeux ne seraient-ils pas le fruit d’une imagination de quelqu’un d’autre ? Nous passerions donc des heures à observer l’imagination d’une autre personne. Parfois, l’imagination peut être immédiate. Il nous a donné l’exemple de Frankenstein le roman de Mary Shelley. Ce livre a été créé spontanément par une fille de dix-sept ans à la suite d’un mauvais rêve, un cauchemar, une souffrance.
Nous avons parlé par la suite d’un autre pilier : celui de la réflexion. Emmanuel Bisson a expliqué qu’il fallait apprendre des mots. Et surtout de leur sens. Cela servirait, selon lui, à améliorer le développement de nos pensées, faire en sorte, que nos idées soient plus fines, complexes, nuancées. Puis il a abordé les sentiments. Et si nos sentiments pouvaient donner matière à la créativité ? Il nous a dit qu’il fallait apprendre à accueillir nos sentiments.
Pilier suivant, le sixième, l’apprentissage/la curiosité. Le fait d’être attentif. Être attentif aux moindres détails ; être curieux du mot choisi dans un texte pour décrire un paysage, un événement. Le fait, qu’il fallait se « laisser guider » par le plaisir de la découverte.
Pilier numéro 7, l’expérimentation/le jeu. Il ne faut pas copier les idées des autres, mais bien chercher, puiser dans notre intériorité nos idées, nos sentiments.
Ensuite, pilier 8, penser la création unique/originale. Se démarquer des autres en adoptant un style travaillé qui devient progressivement le sien. Se sentir unique peut aussi nous aider à aller mieux.
De plus, pilier 9, l’intention. L’intention de donner un sens/une beauté à notre création.
Enfin, la joie. Lorsque nous créons, il faut avoir cette joie, ce plaisir de créer. Ressentir une vraie satisfaction d’avoir pu et su créer. Et voici donc le dernier pilier clé, le dixième, selon Emmanuel Bisson, celui qui clôture ce processus de la créativité.
Ce que je voudrais retenir de ce temps fort, pour conclure, c’est que la culture générale nous élève, nous enrichit et, surtout elle développe notre créativité.
Maxence. 3°D
